Si le candidat UDF met en valeur ses propositions culturelles sur son site officiel, il ne nous dit pas les moyens concrets qu’il compte mettre en œuvre pour revaloriser l’éducation artistique à l’école, réorganiser la décentralisation et la diffusion du spectacle vivant ainsi que résoudre la « crise des intermittents ».
Ses affirmations sur les difficultés budgétaires, sur la répartition de l’offre culturelle sur le territoire peuvent difficilement susciter une opposition directe : qui serait contre « un ministère de mission (...) et non de simple gestion, qui garantisse les grands équilibres, fédère, impulse dans le respect du rôle de chacun et mette en cohérence tout ce qui concourt, patrimoine comme création, à rendre la culture vivante et accessible sans démagogie ni marchandisation. » ? Néanmoins, si l’on veut être soupçonneux, on peut se dire que de tels principes permettent d’appliquer concrètement des politiques de droite comme de gauche ; orienter les mesures vers moins de public et plus de privé (donc plus de considérations économiques) ou inversement, selon le sens du vent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire