Le projet culturel socialiste parle à tous : des identités culturelles régionales à une politique culturelle européenne, de l’accès de tous à la culture à l’éducation à l’image et, bien sûr, de l’augmentation du budget au développement de l’emploi culturel chacun peut trouver de quoi se contenter. Mais aucune de leurs propositions n’est ambitieuse, peut-être est-ce par manque d’une vision d’avenir pour la France ? Leur action est très orientée vers les médias avec une « taxation des recettes publicitaires des chaînes privées en faveur de l’audiovisuel public » ainsi que la volonté de limiter le contrôle de pans entier des médias et du secteur culturel par des grands groupes.
La nouveauté du discours de Nantes, selon moi, est une orientation de la politique culturelle socialiste vers le secteur privé : « soutien massif aux PME innovantes dans le domaine culturel et les médias » ; « extension de la loi Sueur pour le cinémas d’art et essai aux librairies de proximité » ; « Réactiver le marché de l’art contemporain ». Ainsi la relance de la création et de l’action culturelle passerait par le soutien à des initiatives privées et à un niveau territorial principalement. La volonté semble être de favoriser le dynamisme culturel sans modifier les institutions culturelles en place.
Peut-on considérer cette orientation comme un désengagement du secteur publique dans l’action culturelle ? Est-ce véritablement une politique de gauche ?
1 commentaire:
Bonjour,
pour info, je t'envoie les références d'un rapport pas comme les autres : "l'économie de l'immatériel, la croissance de demain" de Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet dispoible en PDF à l'adresse : http://www.finances.gouv.fr/directions_services/sircom/technologies_info/immateriel/immateriel.pdf
Bonne lecture.
Mathilde.
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